On reste dans la drôlerie, voire l’absurde, on affronte des cauchemars récurrents tels le contrôle technique, la file dans les boulangeries du dimanche matin ou la maladie du jogging, mais on s’aventure aussi là où ça fait un peu plus mal: les SDF tenus à l’écart, les petits pensionnés déprimés, les pompiers désargentés, la solitude et la misère affective... Sans démagogie, ni misérabilisme aucun. Juste parce que c’est la réalité palpable, visible au cœur des quartiers et des campagnes. Avec une écriture à la fois simple et ciselée, servie par l’humanité et ce sens du détail finement observé qui caractérisent le jeu toujours plus mobile et visuel de Vincent Pagé.
De Christophe Challe et Xavier DiskeuveMise en scène: Christophe Challe
Avec Vincent Pagé